L’Indépendant, diumenge 25 de novembre del 2018
Tinc entès que, en la Xina imperial, prohibien la música perquè emocionava massa la gent. Per la meva part, prohibiria el film de Kramer ‘’ L’hora final ‘’(coneguda en francès sota el títol ‘’ Le dernier rivage.’’) una obra asfixiant i angoixant amb artistes com Ava Gardner, Gregory Peck, Fred Astaire i Anthony Perkins. Se suposa que el 1963 una tercera guerra mundial ha devastat el nostre planeta. Només qualques terres a l’hemisferi sud com Austràlia i l’Argentina s’han escapat del cataclisme.
Quand Gaston naquit en1963, son papet avait cinquante-trois ans. Selon la terminologie de l’époque, il était cultivateur à Pampérigouste, village du Vaucluse dans le canton de Cucuron-les-Olivettes. Bien qu’il ne possédât que cinq hectares de vignes et d’oliviers, Baptistin Olive avait suivi des études poussées pour un paysan provençal de sa génération. Après son certificat d’étude, il avait obtenu son brevet élémentaire à l’école supérieure d’Avignon. Il y avait appris l’anglais qu’il lisait couramment mais qu’il ne parla jamais faute de pratique. Entre les deux guerres, les Britanniques se cantonnaient à la Côte d’Azur et évitaient l’arrière-pays où seuls s’aventuraient les peintres et quelques amateurs d’archéologie. Dès son plus jeune âge, Gaston aimait son papet à la passion. Troublé par son environnement bilingue franco-provençal, le petit Gaston parla fort tard. Les villageois, inquiets, s’exclamaient : ‘’ Paure pichon, es mut. ‘’
Gaston avait connu M Bezsonoff à Tournon-sur-Rhône. Il était fatal qu’ils s’y rencontrassent puisque les deux hommes y pèlerinaient souvent. Bezsonoff à la recherche de sa jeunesse et d’un amour perdu. Gaston en quête du dernier des Occitans.
Quand il était petit, Gaston aimait déjà la presse. Outre le journal régional de la province où son père était en garnison, le petit Gaston lisait les revues auxquelles étaient abonnés ses parents : Terre Air Mer, le magazine des armées ; La Revue Historique des Armées ; Le Point. Sa passion pour l’histoire lui vint sans doute de la lecture assidue d’Historia, de ses suppléments et des collections spéciales des éditions Tallandier comme La Guerre d’Algérie, Le Journal de la France et Les Combats d’Israël.
Mme Aubanel, la maman de Gaston, avait toujours professé des opinions conservatrices jusqu’au jour où son mari lui avait cassé un balai sur le dos, en l’accusant d’être coresponsable de la mort du président Kennedy.
Text escrit arran dels 40 anys de la llibreria 22 de Girona