Je viens de lire " Ma vie sans moustache " , un roman de Romain Puértolas.
Estic molt content i cansat. He acabat el llibre. 119 pàgines. Ara em toca rellegir-lo.
Après un mois sans pouvoir lire, je viens de finir " 300 jours ; 13 juillet 1944- 9 mai 1945: dix mois pour en finir avec Hitler "d'Éric Branca. Une très bonne étude sur les dix derniers mois du III Reich. Avec un style agréable l'auteur propose une excellente synthèse des toutes dernières connaissances sur cette période. Si le maréchal Montgomery en prend pour son grade, on voit à quel point le général de Gaulle servit la France. J'ai, néanmoins, relevé deux erreurs gênantes: Clemenceau orthographié Clémenceau à deux reprises. D'autre part la neutralité des Pays-Bas n'a pas été violée par l'Allemagne en 1914.
Gaston eût aimé lire Kant mais il n'était pas assez intelligent pour le faire.
Gaston aimait comme un fils son citronnierGaston avait vingt ans et vingt-cinq kilos de trop..
Gaston eût aimé qu'un peintre peignît ses frasques sur une fresque.
Gaston eût préféré que Platon évoquât le mythe de la taverne.
Gaston ne comprenait pas qu'il pût y avoir des draps de bain à 500 euros.
LE DÉMON DE MIDI
Paul Bourget
Il y a quarante ans que je n'avais pas lu un roman de Paul Bourget. " Le disciple " en l'occurence.
Bien qu'il ne fût pas bégueule, Gaston n'aimait pas que ses contemporains utilisassent à tout propos l'adjectif " chiant,"
Bien qu'il n'allât à la messe qu'une ou deux fois par mois, Gaston n'aimait pas que l'on critiquât l'Eglise en sa présence.
En l'an soixantième de son âge, Gaston s'était résolu à ne plus vouloir avoir raison.
Dans mon jeune âge, j'aimais beaucoup les billets de François Nourissier dans Le Point. À présent il m'arrive de lire ses livres pour me consoler de son absence. Si l'on peut oublier la médiocre " Allemande ", il faut lire de toute urgence " À défaut de génie " où le maître conte avec un humour désespéré son combat contre la maladie de Parkinson.
Gaston n'avait pas aimé que Colombine lui répondît: " La bague? Quelle blague?"
Gaston n'avait pas d'ego. Il n'avait qu'un égout.
Gaston avait lu les livres de Moix. Ceux de Terenci et non de son cousin Yann.
Quand il arrivait que Gaston croisât des Ukrainiens, il les abordait en russe et une conversation des plus amicales s'établissait. Мои дедушка был руским иэ Воронежа.
Julian Semenov, "La Taupe rouge,
" ́ traduction de Monique Slodzian