Il ne se passait pas une semaine sans que Gaston n'incitât ses accointances à étudier le latin.
Gaston trouvait la Provence aussi belle que dans sa jeunesse mais, sans provençal ni Provençaux, était-elle toujours la Provence.
Gaston avait éteint la télévision de peur de tomber par mégarde sur les bons vœux de leur président.
M.Jérôme Garcin ne supporte pas que des salauds comme Céline, Lucien Rebatet, Paul Morand et autres Chardonne eussent du talent.
Gaston enviait les croyants. Il s'ennuyait à la messe et croyait modérément en l'efficacité de la prière bien qu'il ne fût point athée.
Canogó Blues de Carles Sarrat acaba de guanyar el Premi Mitrofan 2024.
Gaston aimait beaucoup les Russes. Quand il en rencontrait, il disait que leurs écrivains avaient illuminé sa jeunesse et que son meilleur ami s'appelait Bezsonoff.
Gaston préférait lire maître Eckhart que faire le grand écart.
Un nouveau genre romanesque est-il en train d'apparaître? Le roman psychologique nazi.
Gaston était un vrai réactionnaire. Il ne disait pas -on à tout propos, utilisait le futur simple et même l'imparfait du subjonctif à la troisième personne du singulier.
En se grattant le chef, Gaston s'étonnait que les lentes fussent si rapides.
Gaston avait toujours trouvé Raïssa Gorbatcheva très attirante.
Gaston eût aimé travailler à la Bibliothèque Nationale mais il n'était pas parisien et n'avait entrepris aucun travail qui méritât un tel séjour.G
Biberonné aux films américains, Gaston avait beaucoup de sympathie pour les New-yorkais même s'il savait qu'il ne visiterait jamais leur ville.
Ja està! He acabat de llegir " El cor furtiu " de Xavier Pla. L'obra d'una vida on el biògraf, malgrat la seva admiració profunda per Josep Pla, no dissimula res de les ombres d'una llarga vida. El professor Pla no jutja l'escriptor sinó que mira d'entendre'l amb totes les seves contradiccions. Una frase del mestre ho resumeix tot. " Vull fer una revista franquista antifranquista." (sic)
Gaston avait la nostalgie de l'époque où il pouvait manger des raisins sans que ses boyaux ne le tourmentassent.
Depuis une quinzaine d'années, je lis chaque été un roman de Balzac avec plaisir. Cette année j'ai calé devant " La recherche de l'absolu". J'ai abandonné, un peu honteux, au bout de 70 pages. Quelle purge! Un roman encore plus ennuyeux que " Béatrix "Toutes les actions de l'héroïne sont vues à travers ses lointaines origines espagnoles. Grotesque! Quant aux descriptions.. Pauvre Honoré! Je sais qu'il avait du mal à payer ses factures...L'été prochain je relirai " Les illusions perdues." Un sommet de la littérature française.