Gaston ne comprenait pas qu'il pût y avoir des draps de bain à 500 euros.
Gaston vieillissait mal. Il commençait à trouver Michel Drucker sympathique voire intéressant.
Quand il avait été envoyé par le STO dans le Nord-Pas-de-Calais qu'on n'appelait pas encore les Hauts de France, Gaston avait acheté " Le néerlandais sans peine " mais il avait échoué à Bruay-en-Artois vaguement francophone.
Gaston aimait offrir à ses amis des livres qu'il jugeait indispensables comme " Les Horreurs de l'amour " de Jean Dutourd, " Le Retournement " de Vladimir Volkoff, " Diane Lanster " de Jean-Didier Wolfromm et surtout " Les Deux Étendards " de Lucien Rebatet. Quant aux siens, ils ne les lisaient point.
Gaston avait eu plus de mal à être reçu au permis de conduire qu'à l'agrégation.