Gaston trouvait la Provence aussi belle que dans sa jeunesse mais, sans provençal ni Provençaux, était-elle toujours la Provence.
Gaston avait la nostalgie des couvertures des vieux volumes de la collection J 'ai Lu.
Gaston regrettait qu'à notre époque le père Fouras fût plus connu que le père de Foucauld.
Gaston était content de vendre plus de livres que Sandrine Rousseau. Y aurait-il donc une justice immanente?
Gaston se serait volontiers livré aux joies des excursions alpines mais il craignait trop de croiser des ours,
Gaston avait éteint la télévision de peur de tomber par mégarde sur les bons vœux de leur président.
Gaston avait éteint la télévision de peur de tomber par mégarde sur les bons vœux de leur président.
Quand des indépendantistes provençaux, fonctionnaires français par ailleurs, se plaignaient de leur employeur, Gaston répondait invariablement: " Ne mords point la main qui te nourrit chichement."
Gaston ne reconnaissait plus le pays qui fut le sien.
Gaston enviait les croyants. Il s'ennuyait à la messe et croyait modérément en l'efficacité de la prière bien qu'il ne fût point athée.
Gaston avait admiré Mitterrand, détesté Chirac, aborrhé Sarkozy, méprisé Hollande. Désormais il éprouvait un sentiment très pur pour Macron. C'était de la haine à l'état brut.
Cela agaçait et amusait Gaston que ses chats fussent plus affectueux en hiver qu'en été.
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