
Gaston était persuadé que son billet sur Catalunya Ràdio avait puissamment contribué à la libération tant attendue de Boualem Sansal.
Gaston n'aimait pas que son ami Teotihuacan ne lui rendît jamais les livres qu'il lui prêtait.
Bien qu'ils se tutoyassent dans la vraie vie, Gaston et son ami Teotihuacan avaient pris l'habitude de se voussoyer par écrit.
Les années passaient et Gaston ignorait toujours si Dieu existait.
Gaston aurait voulu avoir la nationalité russe mais il craignait de passer sa retraite en Sibérie.Gaston regrettait le temps où les mails n'étaient que des promenades bordées d'arbres.
Un soir de désœuvrement, Gaston avait songé à écrire un livre sur Dieu mais c'était un trop gros morceau pour lui.
Que ce fût dans les gares, les aéroports ou les hôtels, Gaston avait toujours porté ses valises.
Gaston était content que les commerçants le reconnussent.
Quand il était très triste, Gaston écoutait ses vieux disques de Sinatra.