Gaston avait connu à Bône un perroquet qui sifflait d'admiration quand il chantait L'amour est un bouquet de violettes.
Marteaux-piqueurs, klaxons, voitures, cris, miaulements des chats et j'en passe...un fâcheuxde première...
Gaston ne comprenait pas les gens qui dissimulaient leur âge. Il aurait bientôt 60 ans. Ce n'est pas que cela lui fît plaisir mais il ne pouvait rien y changer.
Gaston s'étonnait que Brigitte Bardot défendît avec tant d'ardeur le vieux monde dont elle avait pourtant contribué à saper les fondements.
Quarante ans après, Gaston se rendait compte avec résignation que le bromure qu'on lui avait fait ingurgiter durant son service militaire commençait à faire son effet.
Gaston eût aimé que Colombine l'embrasât affectueusement.
Cela amusait et agaçait à la fois Gaston que, dans les films de guerre américains des années 1960 doublés en francais, les alliés parlassent normalement alors que les Allemands avaient tous un accent germanique carabiné, sans doute pour les rendre plus méchants.
Gaston aimerait vous donner plus souvent de ses nouvelles mais M.Bezsonov l'empêche de travailler.