Pierre Benoit
Villeperdue, Albin Michel, 1954
On devrait relire plus souvent les romans de Pierre Benoit. Sans être un chef d’œuvre, Villeperdue est d’une lecture bien agréable avec son évocation de la Grèce de 1918 et de la France de cette époque. Le romancier nous raconte l’histoire d’un officier à la retraite trahi par sa jeune épouse qui revient au foyer quatre ans plus tard. Je n’en dirai pas plus pour ne pas divulgâcher la fin. Le livre pâtit de quelques longueurs mais le début et surtout la fin palpitante m’ont rendu nostalgique de l’époque où les romanciers savaient nous tenir en haleine, nous instruire sans avoir la prétention de révolutionner la planète.
Hôtel de Noailles à Marseille où le commandant Etienne d'Orthe a ses habitudes
Citation
« Il y a des gens pour qui un bonheur qui n’a pas de témoins n’est pas un bonheur complet. » p 220
Pour rire un peu, voici ma note 13/20