Citations tirées de
Pauwels ou le malentendu, Gabriel Veraldi, Grasset, 1989
« Il y a des hommes-océans, je ne suis qu’un homme-rivière. » p. 40
« Il y a des hommes-océans, je ne suis qu’un homme-rivière. » p. 40
« Mes lectures initiatrices ? Pour la poésie : Rimbaud, Daumal, Michaux. (…) Pour la mystique : les Hindous, maître Eckhart, Jakob Böhme. Pour les romanciers, le Duhamel des Salavin, Jules Romains, Cécile, Montherlant. » p. 47
« Il y a deux façons d’aimer sa femme : ne plus rien attendre, ou attendre le miracle. La première, ce n’est pas vivre. La deuxième finit mal. » p. 62
« Il y a des hommes-océans, je ne suis qu’un homme-rivière. » p. 40
à propos de Jacques Bergier « On lui posait une question : il répondait par une bibliographie. » p.201
« Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet de contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel par les habitudes, les préjugés, les conformismes. » p. 205
« J’ai assisté à trop de désastres. J’ai trop souffert de sentir, chez une femme que j’aimais, l’esprit se fêler, et, dans cette fêlure, disparaître l’amour. » p. 302
« Pour un écrivain, la tentation du retirement est grande. Il a fallu exorciser les deux démons : celui de la réussite conventionnelle, celui de l’exil romantique. » p. 273
« On observe chez Giono une passivité touchant son œuvre elle-même. Après s’être fait faire une nichée par le robuste paysan Ramuz, au temps de Regain, l’Eau vive, il avait eu ses enfants de Stendhal, grâce à une sorte de fécondation artificielle. » p. 278
« Si le Diable venait me proposer, contre l’enfer éternel, d’être le plus génial et glorieux écrivain de mon temps, je n’hésiterais pas une seconde, de crainte qu’il ne se ravise. » p. 283