J'aime bien le Prix Interallié. Certains des livres gagnants sont passés à la postérité.
Georges Auclair, Un amour allemand, Prix Interallié, 1950, Gallimard, Paris
‘’ Dans la fraîcheur de nacre du matin, elles prenaient des teintes de chair. C’étaient des ruines heureuses, résignées à leur destin de ruines. ‘’ page 53
‘’ Avec angoisse je m’aperçus que nous nous éloignions de notre joie du premier instant. ‘’ page 96
‘’ Je pouvais aimer Angelica, je l’aimais déjà. Ces sentiments ébauchés pendant les deux jours que nous avions vécus ensemble, ils avaient maintenant la force des sentiments qui ne doutent plus d’eux-mêmes. Des filets d’eau, qui après des kilomètres sous les rochers, surgissent, fleuves ou lacs, de l’obscurité de la terre. ‘’ page 99
1930 La voie royale d’André Malraux,
1952 Au bon beurre de Jean Dutourd
1956 Le commandant Watrin d’Armand Lanoux
1959 Un singe en hiver d’Antoine Blondin
1978 Diane Lanster de Jean-Didier Wolfromm
1979 Les Russkoffs de François Cavanna
Il y a sans doute d’autres titres mémorables mais je ne cite ici que les romans, lauréats de l’Interallié, que j’ai lus.