Jusqu'à l'été 1944, Königsberg, patrie de Kant était une très belle ville. Elle possédaitt un patrimoine exceptionnel, la plus grande bibliothèque d'Europe et un centre historique intact, préservé des guerres depuis huit siècles.
Depuis janvier 1945, il n'en reste à peu près rien, sauf quelques villas en banlieue, la tombe d'Emmanuel Kant et quelques bâtiments. L'Armée Rouge a conquis la Prusse orientale et le nord de la province a été incorporé à l'URSS. On expulsa les derniers Allemands qui y étaient restés. Königsberg est devenu Kaliningrad. De huit siècles de présence allemande il ne demeure presque rien à la surface hormis la cathédrale.
Cependant, chaque fois que l'on effectue des fouilles quelque part dans la ville, le passé germanique resurgit comme Tenochtitlan qui dort sous Mexico. Sous les ruines du château de Königsberg, où l'on couronnait les rois de Prusse, se trouverait encore la célèbre Chambre d'Ambre Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses villes sont revenues à la vie comme Dresde, Varsovie, Beauvais, Breslau (alias Wroclaw) telles qu'elles étaient en 1939.
Certains amoureux de Königsberg ont fait un rêve. Ils voudraient reconstruire le centre de la vieille ville, maintenant occupée par des jardins, des terrains-vagues et des avenues soviétiques. L'architecte russe Arthur Samitz dirige ce projet gigantesque qui pourrait attirer des milliers de touristes nostalgiques. Jetez un coup d'œil sur son site et vous pourrez vous faire une idée de la splendeur de la ville. https://www.youtube.com/watch?v=4OoQRyd5mkU
Peut-être les rêves peuvent-ils se transformer en pierres.